Suivant ce corps qui n`en sera plus un
Suivant cette rue qui pour elle ne mènera nulle part
En me lèchant les dent sje me prépare au courage
Mon couteau est le bienheureux sbire de ma mathématique
Je rejoins son pas, rejoins son souffle
Je sens l`érosion de sa pierre interne
Je jubile en la flageolant du regard
Je crêve l`abcès putride de ma démence
J`assaille son dos
Pour un instant ma lame caresse sa peau
Elle crie
Je lui enfonce
Elle hurle
Je défonce sa chair
Ses fluides me souillent les mains
Que j`enfonce dans ses plaies
Je tire sur ses longs cheveux
Lui tranche la gorge de mon vif-argent
Les cries se transforment en hululements
J`extraits ses entrailles
Lui porte au visage
Puis la regarde admirer sa vidure
Pendant qu`elle crêve comme une chienne
En se vidant de son sang, sale de terre
Puis je recule, admire cette saynète macabre
Et pour un instant regrette de ne pas être sarcophage.
Guerre Sainte