Çansense
Au loin j`entend une musique
Celle-ci s'enpart de mon être
Mon corps n'est plus miens
Je ne connais plus le repos
La musique est si danse et assourdissante
Qu'elle résonne en moi
Ne laissant aucun organe indemne
Elle meurtrie chaque parcelle de mon âme
L'écho de mes rêves
Brûle mon imaginaire
L'odeur fétide qui s'en dégage m'aveugle
Elle fait couler doucement les larmes amères.
Le torrent déferle de mes yeux
Chaques gouttes qui tombent
Résonnent en moi à l'infini
Mon esprti en tourment étouffe
Sous le Soleil froid de l'hiver
À la clarté de la lune d'été
Je danse au rythme du silence
Qui coule dans mes veines
À l'aube du crépuscule
La tempête tranquilise le calme
Je me regarde dans le miroir et je vois toi
Je souris.
L'éveil
Ah! comme la neige a neigée!
Ah! comme la pluie a tombée!
Ah! comme le Soleil a tapé!
Ah! comme mes larmes ont coulées!
Doucement tu t'es approché de moi
Doucement pour ne pas effrayer l'animal blessé
Doucement, si doucement que je ne t'ai pas vu changer
Doucement je t'ai laissé approcher
Sur mon coeur une main
Une main qui serre fort
Elle veut t'empêcher de m'atteindre
Elle se ne la peur.
Des années dans l'ombre tu es resté
Des années durant la vie s'est écoulé
Des années à se voir sans s'apercevoir
Des années à se connaître sans s'être connu
Un instant a suffit pour que tout bascule
Pour que la réalité fasse son chemin
Pour que la comédie tombe dans le drame
et que je me perde, que je me trouve
Ah! comme mes larmes ont coulées!
Ah! comme mes pensées sont embrouillées!
Ah! comme mes pensées sont d'une clarté!
Ah! comme tes rires ont affluent!
Puis, tu m'as tuée.
Patricia Légaré
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